Le P/APC de Sebaïn dans le collimateur Tiaret : Pour avoir signé de faux documents Par :R. Salem
Le P/APC de Sebaïn dans le collimateur Tiaret : Pour avoir signé de faux documents Par :R. Salem
Posté par Bonjour de Sougueur B.R.Djamel le 20 octobre 2010
Edition du Jeudi 21 Juillet 2005
L’Algérie profonde
Le malaise créé au sein de l’APC de Sebaïn, dans la daïra de Mahdia, à Tiaret, depuis le 26 février dernier, quand sept membres sur les neuf que compte cette assemblée avaient signifié un retrait de confiance au maire auquel il fut reproché principalement la gestion unilatérale des affaires de la commune, prend aujourd’hui de l’ampleur.
En effet, les deux premiers vice-présidents d’obédience indépendante, tout comme le concerné, se sont présentés à notre bureau de Tiaret dans l’après-midi de mardi dernier afin de remettre en branle leur machine dénonciatrice. Dans le document signé par les deux élus, il est mis en exergue la cessation du marché hebdomadaire sous la formule gré à gré et la signature de fausses attestations d’agriculteurs délivrées à des citoyens dont son frère, n’ayant aucune relation avec cette vocation.
Des documents utilisés, ont-ils expliqué, dans le seul objectif d’avoir droit à des subventions de 50 millions de centimes allouées par l’état dans le cadre de soutien à l’habitat rural. Une pratique qui vient à l’encontre de la loi dans la mesure où ledit document relève de la prérogative de la Chambre de l’agriculture, dont une copie émanant des services agricoles qui faisaient référence à l’instruction n°96/63 du 17 janvier 1996, donnant le pouvoir à la chambre citée de délivrer de telles pièces. Toutefois, le deux élus concernés n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour pointer un doigt accusateur en direction du chef de la daïra de Mahdia pour son silence quant à toute cette anarchie. “Au train où vont les choses, nous sommes en droit de tirer la sonnette d’alarme quant à la préoccupation de ces responsables qui sont là pour ne servir que leurs intérêts et non ceux de la population”, martelait l’un d’eux, qui nous affirmait qu’une procédure judiciaire est engagée contre le maire auprès du tribunal de Tissemsilt.
R. Salem