Sougueur Bladi

L'OPGI croule sous le fardeau des créances impayées

 

vendredi 1 octobre 2010

L'OPGI croule sous le fardeau des créances impayées

La situation financière de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Tiaret n'est pas reluisante tant que les locataires de logements sociaux ne s'acquittent pas, régulièrement, de leurs créances. De sources proches de cet Office,

Suite... on a appris que la facture des impayés de l'Office a atteint un montant qui dépasse les 26 milliards de centimes. « Sur les 24 000 logements locatifs, seuls 17%, soit 4 080 locataires, sont à jour en matière de loyer alors que le reste cumule des créances estimées à près de 70 milliards de centimes», affirmera notre source en précisant que 25,30% des mauvais payeurs, soit 5 040 locataires, accusent des arriérés de plus de cinq ans pour un montant global de 39 milliards de centimes. Dans le même sillage, on nous fait état de 10 800 locataires qui empilent des créances allant d'un mois à 24 mois et 4 080 autres accusent des retards de 24 à 60 mois. En substance, ces derniers regroupent des créances estimées, respectivement, à 8,9 mill! iards et 14 milliards de centimes. Face à cette situation qui perdure, note un cadre de cet Office nous affirme que service chargé du contentieux a engagé des actions en justice contre les locataires insolvables après les trois mises en demeure prévues par la réglementation. Dès lors, il affirme que plus de 1 100 dossiers ont été présentés à la justice et que moins de 20 millions de centimes seulement, sur les 7 milliards 500 cumulés, ont fait objet d'un recouvrement. «La non-normalisation de ces dettes induit incontestablement un impact antagonique sur la gestion, la préservation et le maintien en l'état du patrimoine immobilier de l'OPGI », souligne notre interlocuteur. Pour ce faire, il nous précisera que la direction a instruit ses chefs d'unités quant à d'éventuels échéanciers pour faciliter la régularisation des dettes pour les locataires récalcitrants. «Durant l'année 2009, la direction avait demandé aux chefs d'unités d'encaisser 50% de la dette et soumettre le rest! e à un échéancier et ce, avant de revoir ce taux à la baisse, ! voire 35%, sans que les locataires ne font montre du moindre civisme pour décanter leur situation. Au demeurant, ce dernier précisera que les communes de Tiaret, Ksar Chellala et Sougueur (à laquelle s'ajoute Aïn Dheb) sont considérées parmi les plus importantes en matière de dettes immobilières avec, respectivement, 26 milliards de centimes, 6,4 milliards et 4,4 milliards pour 11 000, 1 576 et 1 688 logements locatifs. Sur un autre volet, on ne peut nier que la wilaya de Tiaret a connu, en matière d'habitat, une progression spectaculaire tant le programme des 3 000 logements, inscrit dans le cadre du dernier quinquennat a été réceptionné en totalité. Pour la seule année 2009, 1 035 logements sociaux ont été réceptionnés. Dans ce contexte, notre interlocuteur dira que la feuille de route de l'OPGI est de rigueur avec les orientations nationales qui accordent une préexcellence avérée au programme de résorption de l'habitat précaire. Néanmoins, le cadre de l'OPGI maintiendra ! avec insistance que son souci majeur est de contenir les confusions urbanistiques connues par le passé. À cet effet, il insistera sur la nécessité de mener une réflexion permettant de traiter le problème du couronnement des constructions, de répondre aux nécessités d'aménagement des terrains destinés à l'urbanisation et de rattraper les viabilités des tissus urbains frappés de déficits ou de désordres quelconques. Par ailleurs, notre interlocuteur n'a pas omis de mettre en exergue l'amélioration de l'insémination architecturale qui doit être élevée au rang d'une obsession émancipée pour l'ensemble des intervenants dans l'acte de planifier ou de bâtir, à savoir les bureaux d'études, les services techniques et les entreprises de réalisation. PRODUCTION DE CÉRÉALES Ça coince dans la collecte Les résultats de la production céréalière qui sont satisfaisants cette année à Tiaret, avec plus de 4,5 millions de quintaux récoltés et des rendements moyens de 35 quintaux à l'hectare, n! 'ont pas été sans occasionner certains désagréments au niveau de la col! lecte. Un inconvénient sérieusement pris en compte par le directeur de l'OAIC qui table sur un programme pour le moins probant afin de mieux entreprendre la prochaine campagne. « Cette année, nous avons été pris au dépourvu par les circonstances dans lesquelles s'est déroulée la campagne moisson-battages qui n'a duré que 40 jours alors qu'elle se prolongeait sur 90 jours dans le passé», nous dira Djilly qui imputera le contresens connu par les agriculteurs par la densité des travaux de moisson qui s'est justifié par l'approche du mois de Ramadhan que ces derniers voulaient à tout prix éviter. À cet argument, ce dernier ajoutera le non-respect du plan de transport qui était du ressort de l'entreprise Agro-route ouest qui est appelée à prendre en charge le volet transfert des récoltes. «Avec un ancien stock de 500 000 quintaux et une mauvaise régulation des transferts, à partir des points de collecte, nous ne pouvions faire mieux. Néanmoins, malgré cette carence, l'interventi! on du wali de Tiaret a été très judicieuse tant celui-ci avait réquisitionné certaines infrastructures qui nous ont permis de limiter la confusion», précisera t-il. Au demeurant, ce dernier, afin de mieux se préparer pour la prochaine campagne, nous a affirmé que l'OAIC de Tiaret compte réceptionner un nouveau dock silo métallique d'une capacité de 200 000 quintaux. Dans la même trajectoire, ce dernier souhaite la réalisation d'un même instrument au niveau des zones potentielles que sont les régions de Rahouia et Mechra-Sfa. Par ailleurs, le responsable de l'Unpa n'a pas été par la langue d'un muet pour exprimer tous les éloges en direction de Djilly qui avait fait montre d'un sacrifice singulier afin de mieux terminer la campagne moisson-battages. SIDI ABDERRAHMANE Peine avec sursis pour l'ancien maire Le tribunal pénal de Ksar Chellala, relevant de la Cour de justice de Tiaret, a condamné, cette semaine, l'ex-maire de Sidi Abderrahmane à la peine de six mois de prison ave! c sursis assortie d'une amende de 50 000 dinars. Ce dernier est tombé s! ous le chef d'inculpation du faux et usage de faux. En effet, l'arrêt de renvoi fait état de la délivrance d'un certificat de travail de complaisance au profit de l'ancien maire de Medna qui devait justifier trois mois de salaire pour clore sa carriè

Suite...re professionnelle par une retraite. Mais, le pot aux roses a été décelé par les services de la Caisse nationale des retraites (CNR) qui avait aussitôt intenté une action en justice tout en bloquant la retraite attribuée à ce dernier qui a aussi écopé d'une peine de deux mois de prison avec sursis et d'une même amende que le premier. Cependant, pas moins de 56 personnes ont été convoquées, lors du procès pour témoignage. Néanmoins, rappelons que cette affaire a été mise en délibéré la semaine dernière quand le représentant du ministère public avait requis une peine de trois ans de prison ferme et une amende de 10 000 dinars à l'encontre du principal accusé. Par ailleurs, autant rappeler que le maire de Guertoufa est, lui aussi, ! cité à comparaître, ce mercredi, devant le tribunal de Sougueur pour octroi de marchés confus, concernant le projet du nouveau stade communal. RAHOUIA, OUED-LILI, SIDI ALI-MELLAL Délocalisation de transporteurs Les transporteurs de voyageurs du nord de la wilaya, voire Rahouia, Oued-Lili, Sidi Ali-Mellal, sont sommés, selon un communiqué de la wilaya, de quitter leur station actuelle. Ces derniers devront, dorénavant prendre place au niveau de la station routière établie à la sortie sud de la ville, en allant vers Frenda. Cette décision prise par le wali est motivée, selon le même communiqué, par les besoins urgents de l'assiette portant l'ancien site, où des chantiers sont en cours d'exécution, à savoir celui de la construction de logements et celui de remise en état du stade Ait- Abderrahim qui connaît une réhabilitation fortement appréciable. Néanmoins, les transporteurs de voyageurs ne sont pas les seuls concernés puisque le chef de l'exécutif a instruit, dans le même c! ontexte, le chef de daïra de Tiaret pour déloger et recaser les riverai! ns du stade. HAMMADIA Deux élus communaux jettent le tablier Élus sous la casquette du Rassemblement national démocratique (RND), deux élus à l'Assemblée populaire communale de Hammadia, à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tiaret, ont pris, dernièrement, la décision de démissionner de cette institution. Selon certaines sources, ces derniers qui occupaient les postes de premier et deuxième adjoint du maire avaient agi ainsi en évoquant des contraintes personnelles.



16/12/2010
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